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Admin
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Image : Klaus Hargreeves Blood-tears-boku-no-hero-academia-43898505-300-169
Surnat - Métier : fsdfsg
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City - Date d'arrivée : 08/06/2021
Histo - Localisation : Test
https://dr-test-v2.forumactif.com/t1-votre-1er-sujet
# 06.07.22 21:01
Klaus Hargeeeves
Umbrella Academy
Hargreeves
Klaus
Number Four / Séance / Pretty Boy / Prophet
1 Octobre 1989, quelque part en Allemagne
Pansexuel
Medium
The Umbrella Academy
Fin de la saison 2 (avant le saut vers le futur alternatif)
Libre
Surnaturelle
Chaotic mess
Chaotique neutre
Robert Sheehan
Twizzle
toncaractère
Esprit libre – Hédoniste – Sarcastique – Irresponsable – Sensible – Egoïste – Loyal – Rancunier - A côté de la plaque – Claustrophobe - A vif - A tendance à se perdre dans ses raisonnements, mais est parfois d’une sagesse surprenante
Agnostique
"Family barbecues are about to get real weird !"

29 ans
Célibataire
Patient psychiatrique à l'hôpital de New Saltzburg
Solitaire
Vagabond je-m'en-foutiste
Réalité apocalyptique

Doctor - You're crazy.
Klaus - You got no idea !


◊ C'est l'histoire d'un riche homme d'affaires un peu taré qui épouse une jeune pâtissière au grand coeur. C'est beau hein ? Ils s'installent dans une put*in de villa à Bayside Boulevard, je vous dis même pas la baraque ! Mais voila, la pâtissière elle veut des enfants, et puis, ça veut pas. Alors ils adoptent. Une grosse floppée, tant qu'à faire, comme ça elle est heureuse et elle arrête de le faire chier !

◊ Moi, quand ils m'ont adopté, j'avais deux ans. J'arrivais d'un appart pourri où je vivais avec June, la coloc camée jusqu'aux yeux de ma mère biologique qui s'était barrée en me laissant là. Bon, pour être honnête, je m'en souviens pas hein, de June, j'ai juste vu le dossier une fois. Bref du coup ils m'ont adopté et je me suis retrouvé catapulté dans cette villa en bord de mère avec un tas de frères et soeurs. Et c'était trop cool ! Père il était pas trop souvent là, mais maman c'était juste un ange - et dans ses jolies robes, elle en avait vraiment l'air. Elle passait ses journées à s'occuper de nous, à chantonner et à faire des gâteaux. Elle travaillait plus alors elle nous faisait l'école à la maison. Moi, j'aimais jouer et lui faire des câlins et je tenais pas en place. J'avais beaucoup de mal à me concentrer, mais elle était patiente, et avec elle, j'arrivais à apprendre. J'avais une imagination un peu barrée et j'inventais toujours des trucs délirants, mais bon, maman elle aimait bien. J'étais un gosse heureux quoi !

◊ Vous savez, le truc avec les histoires, c'est quand général, quand elles commencent mal, elles finissent bien (hello, vous connaissez pas Cendrillon ?) mais quand elles commencent bien, elles finissent mal (Les histoires d'amour finissent mal en général)... Tout ça pour dire que ça pouvait pas durer. Et justement, quand j'avais douze ans, ben la baraque a cramé... Et la maison s'est effondrée... Et maman est morte. Mon père en a racheté une pas très loin - de maison hein, pas de maman !
Le truc c'est que moi, j'étais pas là, quand la maison a flambé. J'étais au piano. Et du coup ben, quand père nous a dit "Votre mère a succombé à l'incendie de la maison..." Ben... moi j'ai rien compris, en fait. Enfin, j'ai compris les mots hein, je suis pas demeuré non plus - bon j'avoue, j'ai pris le dictionnaire, mais j'avais onze ans quoi - mais je n'ai pas réussi à vraiment comprendre la situation. Il parait que j'étais dans le déni, un truc comme ça. Maman n'était pas là, et ça me rendait hyper triste, alors je restais dans mon coin et je faisais la gueule et je m'intéressais à rien, mais j'étais convaincu qu'elle allait revenir. J'avais l'impression que c'était une mauvaise blague. Mon père nous a pas emmenés à l'enterrement aussi, ça aide pas. Même si c'aurait sûrement été une idée naze, en fait, de m'emmener.

◊ Père n'avait aucune intention de faire l'école à la maison - vous imaginez un peu ? Il aurait dû passer du temps avec ses enfants ! C'était tout simplement impensable. Alors, il nous a envoyés dans une école privée à la rentrée de septembre. Et moi, ben, j'étais toujours autant dans la lune, et je suivais pas des masses. On pouvait me demander de conjuguer le verbe aller au passé simple, que j'allais regarder le prof en me demandant de quoi il parlait et finir par répondre "46 !". Mes camarades de classe me trouvaient hilarant, mes profs beaucoup moins.
Il faut dire aussi que j'enchainais les conneries. Une fois, je suis allé danser sur ma table, une autre, j'ai fait une caricature du prof d'art pla au marqueur indélébile sur le tableau. Pourquoi ? Parce que Jack m'avait dit "Cap ou pas cap ?" et moi, j'étais toujours cap, bien sûr !
Le souci, voyez-vous, c'est que Jack n'était pas un élève comme les autres. Jack était un pote qui me tenait compagnie depuis la mort de ma mère, un pote que j'étais le seul à voir. Et il voulait toujours faire des conneries ! Chez mon père, j'osais pas au début, mais alors à l'école, qu'est-ce qu'on se marrait lui et moi ! Je me souviens de la fois où j'ai pissé dans les tulipes de la cour, c'était épique !
A l'école, ils ont dit que j'avais un "trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité associé à un trouble de l'opposition / provocation". Et ils ont essayé de mettre en place plein de protocoles bizarres, et ils ont laissé passé mes conneries, le tout sans jamais déranger mon père. Parce que le plus généreux donateur de l'école avait été très clair sur la valeur de son temps et ses priorités dans la vie. Enfin, je suppose hein, vu l'oiseau !

◊ Une année est passée, et moi et mes frères et soeur, on le vivait pas trop bien, le décès. Enfin, ça dépendait qui, mais moi perso, parait qu'il y a cinq phases du deuil, et j'arrivais pas à passer la première - c'est pas une course quoi merde ! Pour moi maman, elle allait revenir, c'était obligé.
Mais au final, ben père il a décidé de nous emmener tous au cimetière un an après la mort de maman. Et là, ben... J'ai pété un cable. En fait, j'ai commencé à voir des gens se lever de toutes les tombes - toutes, sauf celle de ma mère. Sauf que c'étaient pas vraiment des gens, ils étaient un peu transparents, comme... des fantômes. Logique, en fait. Et ils parlaient tous plus fort les un que les autres, et ils se dirigeaient vers moi... Alors je suis tombé à genou, les yeux fermés, les mains sur les oreilles, en hurlant et en chialant comme un gosse. Et quand Père a essayé de m'attrapper pour me mettre dans la voiture, je me suis débattu comme un diable - je crois même qu'il a perdu une dent ce jour-là et qu'il a dû se faire faire une couronne.
Quand on s'est éloignés du cimetière, je me suis calmé - je voyais plus les revenants bizarres en même temps. Mais j'étais trop choqué pour expliqué ce qui s'était passé. Mon père m'a engueulé comme une merde. Il a dit que j'avais déjà douze ans, que j'étais plus un bébé, qu'il aurait éventuellement pu tolérer des larmes au cimetière, mais que ce genre de "caprice" était inacceptable à son âge.

◊ Mais trois semaines plus tard, j'ai fait une nouvelle "crise", et cette fois, c'était pas dans l'intimité du cercle familial. On faisait une sortie au mémorial des vétérans du Vietnam. Dans le bus, je faisais le con avec mes potes. A un moment, Jack m'a dit "Cap ou pas cap de te balader suspendu par les mains aux poignées du plafond, c'était hyper marrant mais le prof d'EPS m'a fait rasseoir fissa, je crois que ça les a un peu stressés. Quand ils m'ont demandé ce que je faisais, j'ai répondu "Ben, je joue à 'Jack a dit' pourquoi ?" On s'est bien marrés sur le trajet quoi !
Mais voilà, arrivé au mémorial, ben j'ai pété un plomb trois fois pire qu'au cimetière. Je voyais des trucs... bref, je préfère ne pas en parler.
Et là, ben, l'école s'est sérieusement inquiétée. Apparemment, filer des passe-droits à un gosse turbulent, ça passait, mais quand un gamin pétait un plomb en pleine sortie, là ils étaient obligés de réagir. Du coup, ben, ils ont insisté pour avoir un rendez-vous avec mon père.

◊ Et du coup, mon père, il m'a retiré de l'école. Il m'a fait voir un docteur. Ce docteur, il a dit "schizophrénie précoce" et il m'a filé plein de médocs. (Essayez de dire trois fois "Risperidone" très vite ! Risperidone, Respiredone, Ripsiridone... Raté !) Et il a embauché une dame pour me faire la classe et s'assurer que je prenne bien mes médocs. Mes frères et soeurs allaient toujours à l'école, mais je les voyais le soir.
Et puis, avec les médocs, ben, je voyais plus Jack ni aucun autre truc que j'étais pas sensé voir. Même quand il m'a remmené au cimetière, ça s'est bien passé.
Sauf que ces médicaments, c'était misère totale ! J'étais tout le temps ko mais je galérais à m'endormir. Je me tapais des sales migraines. J'étais tellement maladroit que j'arrivais même pas à dormir. J'étais encore moins concentré que d'habitude. J'avais des palpitations et les jambes qui tressautaient. Et puis j'avais tout le temps la dalle et je me tapais une chiasse terrible.

◊ On a continué trois ans comme ça, et au lycée, il m'a renvoyé à l'école. Ca le gavait de m'avoir à la maison toute la journée, faut croire. La différence une fois au lycée, c'est que je devais penser à prendre mes médicaments tout seul, le midi. J'avais une petite montre qui bippait, et au début, l'un des frangins venait voir si j'y avais pensé. Puis au bout de quelques mois, la pression s'est relâchée, on a commencé à me faire confiance pour faire ça tout seul dans mon coin.
Et un jour, j'ai fait tomber les comprimés dans l'évier des toilettes. J'avais peur de me faire engueuler, alors j'ai décidé de faire semblant de les avoir pris et d'aller en cours comme si de rien n'était. Le soir, après le soutien, je suis rentré seul, parce que mes frères et soeurs n'avaient pas de soutien, eux ! Et puis, au portail du collège, j'ai croisé mon vieux pote Jack. Il m'a dit "Cap ou pas cap de te barrer avant qu'il ne soit trop tard ?" Et comme vous le savez, moi je suis toujours cap ! Alors, je me suis barré.

◊ J'avais seize ans, et tout ce que j'avais, c'était un sac à dos avec une trousse, un classeur d'anglais, un bouquin de physique, un rapporteur, un hand spinner, une boite de médocs vide et un paquet de BN. Mais je me suis quand même barré.
Le lendemain, j'ai compris que, si les médocs me rendaient malade, je me sentais encore plus mal sans... Et je ne voyais pas que Jack, mais aussi des tas d'autres gens - fantômes ? - et ils m'appelaient, certains hurlaient, d'autres essayaient de m'attrapper... Le cauchemar !
J'ai erré dans les rues en essayant de pas devenir dingue, et à un moment, alors que je me préparais à renoncer et à rentrer, dans une ruelle de Summerdale, j'ai vu un type qui filait à un autre type des comprimés qui ressemblaient bizarrement aux miens... Et là, Jack m'a dit "Cap ou pas cap d'aller lui échanger ton handspinner contre des cachets ?" Et vous me connaissez... J'y suis allé et j'ai proposé le deal au mec. Et vous savez quoi ? Non seulement il a accepté, mais en plus, il m'a montré un endroit où il squattait avec d'autres jeunes qui s'étaient barrés de chez eux.
Et je me suis rendu compte qu'en fait, ses médocs à lui étaient vachement plus cool à prendre que ceux du docteur. Ils m'ont fait voir la vie en rose et, à part que je crevais de chaud, j'ai pas vraiment eu de soucis avec.

◊ Du coup, je me suis installé là-bas. Le mec m'a tuyauté sur son plan : il vendait de la drogue pour des types, et il en recevait assez pour sa conso perso, plus quelques dollars. Le bon plan quoi ! J'ai passé trois ans là bas, et j'ai découvert non seulement la drogue, mais aussi les joies de l'alcool et du sexe. J'étais peut-être à la rue - enfin, dans un hangar désaffecté plus précisément - mais avant l'apocalypse, je considérais ça comme les trois plus belles années de ma vie !

◊ Et puis, au bout de trois ans, j'ai joué au con. Le boss a dit que, si on voulait se faire plus de fric, il fallait vendre dans les beaux quartiers, et j'ai accepté. Sauf que mon père avait toujours des gens qui me cherchaient... Et qu'ils m'ont coffré. Mais ils m'ont pas ramené à la baraque... Nope, mon père leur avait demandé de me déposer directement à l'hôpital de New Saltzburg, en psychiatrie au douzième étage. J'étais majeur, mais mon père avait pu avoir ma tutelle, donc j'avais pas mon mot à dire...

◊ J'ai passé sept ans dans ce merdier. Sept ans à prendre leurs saletés de médocs - par voie intraveineuse au début, pour que surtout, je leur fasse pas de coups foireux. Mon père est venu me voir une seule fois, au début, pour me dire que j'étais la honte de la famille. Mes frères et soeurs ne sont jamais venus, eux, mais je crois qu'il leur a pas dit pù j'étais. Je me demande s'ils savent qu'on m'a retrouvé.
Au bout de quatre ans à me tenir tranquille, j'ai eu le droit au "privilège" d'aller prendre mes repas en salle commune et de prendre mes médocs par comprimés.

◊ Au tout début de l'apocalypse, avant que l'info aie vraiment tourné, y a eu un frère et une soeur - qui devaient être un peu moins cons que les autres, faut croire - qui se sont pointés aux urgences en se plaignant qu'ils étaient morts et qu'ils étaient en train de pourrir de l'intérieur. Syndrome de Cotard, paf ! psychiatrie. Et ils n'ont pas tardé à se transformer, en plein repas d'ailleurs - je suppose qu'ils avaient faim et que le hachis dégueulasse leur convenait pas.
Le docteur, qui attendait à côté de moi que j'avale mes médocs, a eu un moment de choc avant de se mettre à hurler et à courir. Et pendant qu'il bougeait pas, je lui ai dit "Je t'avais bien dit que les morts marchaient parmi nous, connard !" et je me suis barré. J'étais plus jeune que les docteurs et la plupart des patients, et je courais plus vite. Surtout que j'avais pas encore eu ma dose de médocs.
J'ai profité de la panique pour aller toper de l'alcool dans la réserve de l'aile de sevrage du département psy. Et puis je me suis cassé. Vu le bruit, les urgences étaient aussi blindées de zombies que le reste de l'étage, mais j'ai pu me barrer par l'issue de secours près de l'ascenseur.

◊ Depuis, je me balade. Jack dit que, comme je suis le mec qui parle aux morts, les zombies me boufferont pas, mais je les évite quand même, on sait jamais. Je tope de la bouffe et de l'alcool quand je peux. Y a même Gandalf - enfin, Gandalf en jeune musicos quoi - qui me troque de la drogue quand il en trouve. Il aimait pas trop l'idée mais, vu que ça m'aide à gérer les fantômes - pardon, les hallucinations - il a décidé d'être cool.
Donc si vous croisez un vagabond aux longs cheveux bruns, à la longue barbe, pieds nus avec des lunettes de soleil et torse nu sous sa veste, c'est sûrement moi ! Faites moi coucou, on boira un verre ensemble !

24 ans
Veuf Célibataire
Brimstone Road
Vétéran, actuellement sans emploi
Veterans affairs (Vétéran)
Réalité city
I lost someone. The only... The only person I've ever truly loved more than myself.
- Fils de parents divorcés : mère décoratrice d'intérieur, extrêmement permissive, père militaire de carrière.
- Klaus n'a jamais vraiment été dans le placard. Même s'il l'avait voulu, il n'aurait pas réussi. Alors évidemment, il ne s'est jamais entendu avec son père. Gamin, son père l'enfermait à la cave pour lui apprendre à "arrêter d'être une lavette", et il est toujours claustrophobe. Il a refusé d'aller chez son père à partir de ses onze ans, et vécu sa petite vie avec sa mère, ses amis, ses soirées.
- Mais sa mère est morte quand Klaus avait seize ans. Son père a tout essayé pour "faire de lui un homme", et Klaus a essayé de se barrer plus d'une fois. Quand il lui a demandé ce qu'il voulait faire de sa vie, Klaus a répondu "la fête !"
- Le jour des dix-huit ans de Klaus, son père lui a dit de monter dans la voiture pour qu'il l'emmène à une porte ouverte universitaire. Klaus y est allé en trainant des pieds, et son père l'a embarqué dans un bureau de recrutement. Il avait joué de ses relations pour l'enrôler de force dans la marine, et Klaus s'est retrouvé au camp d'entrainement de San Diego. Au début, il en avait rien à faire de rien, mais il a fini par comprendre que l'insubordination n'était pas tolérée.
- Et puis, en Afghanistan, Klaus est tombé amoureux de l'un des membres de sa fireteam. Klaus avait vingt-et-un an lorsqu'ils se sont décidés à s'avouer leurs sentiments l'un pour l'autre. Ils ont renouvelé leur engagement pour rester ensemble.
- Et puis, une dizaine de jours avant la fin d'un tour en Iraq, un soir au dîner, il a demandé à Klaus de rentrer avec lui, dans sa ville natale de Silvergate. Et Klaus a accepté... Mais le lendemain, il a tué au combat.
- Klaus a été évacué à cause d'un traumatisme cranien, mais de cela, il devrait s'en remettre. Ce sont ses tympans qui ont le plus morflé ; depuis, il souffre d'acouphènes, de migraines et d'une perte d'intensité auditive.
- Plus encore, depuis son retour, Klaus a commencé à avoir de terribles cauchemars, des flash-backs : il souffre de stress post-traumatique. Il est allé s'installer à Silvergate, comme il le lui avait promis.

27 ans
Fiancé
Palais Royal de Ravenbarrow
Medium ? (Il en est convaincu et essaie de garder le secret).
Prince héritier
Royauté
Réalité historique
Oh... you know, dicks, drugs, debutantes. My holy trinity.◊ Son altesse, le prince Klaus Louis Maximilien de Ravenbarrow est né par une chaude matinée d'automne il y a maintenant 27 ans. Fils aîné du roi et de la reine de Ravenbarrow, sa naissance a fait la joie de ses royaux parents, et il était promis à un brillant avenir.

◊ Mais dès l'enfance, il a été la proie à des épisodes de terreurs nocturnes. Des cauchemars dans lesquels il voyait des êtres étranges et fantomatiques, anonymes pour certains, familiers pour d'autre, comme la sévère Dame Quitterie, soeur d'un lointain ancêtre, dont il avait un jour aperçu le portrait dans l'une des galeries moins fréquentées du palais. Si sa mère faisait de son mieux pour le réconforter, son père, lui, jugeait qu'il devait grandir et devenir digne de son rang. Cela a créé très tôt un fossé entre le prince et le roi. Aussi, lorsque ces "cauchemars" ont commencé à se produire lorsqu'il était éveillé, il n'en a parlé à personne.

◊ A l'adolescence, lorsqu'il est arrivé en âge de fréquenter les mondanités de la cour, il s'est rendu compte que la musique et les conversations des convives noyaient les voix qui le hantaient. Il a également très vite réalisé que, lorsqu'il était ivre, ces cauchemars qui le suivaient même en plein jour semblaient soudain disparaitre. Klaus s'est à peu près désintéressé de ses leçons et des affaires politiques, leur préférant de loin les fêtes de la cour. Les années passant, il a aussi découvert les charmes des dames... et des hommes.

◊ Il y a quelques temps, le départ de sa soeur pour épouser un paysan d'Orkney a fait scandale dans le royaume. Depuis, le roi est encore plus exécrable qu'avant, et notamment avec Klaus. En effet, sa majesté considère que le prince héritier devrait redorer le blason familial, pas libertiner au fil des soirées.

◊ Pour s'assurer le soutien de la noblesse, le roi a organisé les fiançailles du prince Klaus avec une jeune fille de bonne famille à Ravenbarrow.

34 ans
Célibataire
Blackridge
Médium
Communiquer avec les esprits et les invoquer, leur permettre d'affecter le réel. Immortalité (dans son monde d'origine, dieu ne voulait pas de lui... il ignore encore si ça court toujours à Silvergate). Depuis son arrivée à Silvergate commencent à apparaitre des dons de télépathie (uniquement avec les défunts revenus à la vie) et de télékinésie (déplacer des objets sans avoir besoin de l'aide d'un fantôme, à hauteur de ses propres capacités physiques, mais à distance ; s'il veut bouger quelque chose de volumineux, une escouade de fantômes est toujours nécessaire). Pour l'instant, il ne maitrise pas ces nouveaux pouvoirs et n'a pas vraiment compris ce qu'il se passe.
Barman autoproclamé chez Guns N'Roses (pour combien de temps... Ca reste à voir !  :hihi: )
Réalité surnaturelle
I can’t just call Dad in the afterlife and be like, ‘Dad, could you just stop playing tennis with Hitler for a moment and take a quick call?'
◊ Durant la douzième heure du 1er octobre 1989, 43 femmes ont accouché à travers le monde. Ce qui était super bizarre là-dedans, c’est qu’au début de la journée, aucune d’entre elle n’était enceinte. Vous imaginez un peu le truc ? Sir Reginald Hargreeves – un vieux milliardaire un peu taré – décida de trouver et d’adopter autant de ces gosses qu’il le pouvait. Il en trouva sept, et les ramena dans son vieux manoir flippant et leur donna à chacun un numéro. Et moi, dans tout ça ? Moi, je suis « Number 4 ».
On a été élevés par une nounou robot, Grace, alias Maman. C’est elle qui nous a donné nos noms. Moi, elle m’a appelé Klaus. Je crois que je suis allemand. Ou autrichien peut-être. Was weiss ich ?

◊ On avait quatre ans quand il a commencé à nous entrainer à devenir des super-héros. On avait des pouvoirs : super-force, dévier les projectiles, faire obéir les gens, se téléporter, faire sortir des tentacules de son corps... Moi, je parle avec les morts, et c’est hyper flippant. Et Vanya, elle, n’a aucun pouvoir. Alors papa l’a mise au violon pour l’occuper.
Les autres géraient avec leurs pouvoirs, mais moi, les fantômes me foutaient les pétoches… Alors, en 2001, ce « cher papa » m’a balancé au fond d’un mausolée pour que « j’apprenne à ne plus avoir peur » des morts. J’ai surtout appris à le détester ouais !  Après ça, j’ai décidé que ce pouvoir de merde, j’en voulais plus, et j’ai commencé à boire et à prendre de la drogue pour me protéger des fantômes.

◊  On avait treize ans quand on a fait notre première mission : arrêter des braqueurs. Et puis à la fin de l’année, Five a demandé à voyager dans le temps. Papa a refusé, et je crois même qu’il a fait une blague sur l’âge de glace. Et du coup, Five s’est barré, et on l’a jamais revu. Enfin, pas jamais, mais pas pendant seize ans.

◊ Quand on avait dix-sept ans, lors d’une mission on a perdu Ben. Papa a réussi à nous le reprocher, cet enterrement était un gros sketch. A la fin, j’ai invoqué Ben et on a picolé un coup, enfin moi. Il a dit qu’il devait traversé la lumière, mais je lui ai dit qu’il avait le temps et qu’il y allait quand il voulait. En vrai, je voulais juste pas qu’il parte. Alors je lui ai proposé qu’on aille faire un truc marrant : pisser dans le réservoir d’essence de papa. Et il est resté.
Ce soir-là, Diego a décidé de se barrer, et moi, je suis parti avec lui. Luther et Allison étaient occupés à se faire les yeux doux sans arrêt, j’allais trainer avec qui ? Vanya ? Papa ? Laisse tomber quoi.
On est pas resté ensemble Diego et moi, parce que lui, il est allé à l’école de police, et moi, j’ai commencé à vivre, bébé ! Des fêtes, du sexe, des drogues et de l’alcool à profusion, que demander de mieux ? Bon, j’ai fini un paquet de fois en désintox à Lakeshore Hills Rehabilitations, le centre de la City. Mais ça fait partie de la vie !

◊ Bon, à un moment j’ai pris six mois de prison avec sursis pour avoir pissé sur la statue d’Andersen en étant complètement beurré. Apparemment, « Il m’a déprimé cet enfoiré avec son Petit soldat de plomb ! » n’était pas une défense valable. Et puis j’ai fini par vraiment y aller, en prison, parce qu’apparemment, cosplayer Les Habits Neufs de l’Empereur ben c’est illégal. Je m’en suis bien sorti, au final. C’était toujours facile d’y trouver de la drogue, et les autres me refusaient jamais rien, j’étais peinard.
A un moment, j’ai aussi appris que Vanya avait balancé un bouquin sur nous, on l’a lu avec mes potes de désintox. Au début j’étais un peu sur le cul, mais je l’ai pardonné parce qu’elle a dit un truc gentil – je crois ??? – sur la robe que je portais le jour où je me suis latté dans les escaliers avec les talons de maman. Bon, je me suis cassé la mâchoire et j’ai eu super mal, mais au moins, j’avais du style, même Vanya l’a remarqué !

◊ Et puis, un jour, je me réveillais d’une overdose de sortie de désintox quand j’ai appris aux infos que le vieux avait cassé sa pipe. Du coup, je suis rentré « ranger ses affaires » … Autant que ses affaires aillent aux plus nécessiteux – moi en l’occurence ! Luther m’a engueulé, mais j’ai quand même pu garder une boite en douce.
Du coup, on est descendus préparer les funérailles de Reginald. Enfin, moi je me suis mis au bar et j’ai surtout préparé l’apéro hein ! Fallait bien fêter la bonne nouvelle ! Et puis, il était grand temps que je fasse honneur au bar magistral de ce vieux con ! Et puis les autres se sont pris la tête, surtout Luther et Diego, parce qu’apparemment la mort de papa était louche. Mais je pouvais pas l’invoquer, j’étais pas sobre. A la place, je suis partie vendre la boite pour toper des drogues et faire passer la soirée.

◊ Je dansais peinard quand j’ai entendu un coup de tonnerre. J’ai balancé un extincteur dans un trou, et après Five s’est fait chier par un nuage.  C’était ouf, il avait toujours 13 ans. Enfin, sauf qu’il en avait 58, moi j’ai pas tout compris.

◊ Après on a fini par enterrer le vieux. Luther et Diego se sont fightés, ils ont pété la statue de Ben, et moi j’ai claqué mon mégot dans les cendres de Reggie. Je le respectais pas vivant, je vois pas pourquoi je le respecterais mort. Je suis plein de choses, mais un hypocrite sûrement pas.
Après je suis parti avec Diego, et dans la bagnole, j’ai commencé à décuver et le fantôme de Ben s’est mis à me parler. Lui ça va, il est cool. Pas comme l’autre bande de poltergeist hystériques ! Qui d’ailleurs m’ont pas foutu la paix longtemps… Le matin, j’avais plus de drogues, j’étais sobre, et ça a pas loupé !

◊ Après Five a rappliqué. Il voulait que je fasse semblant d’être son père pour l’aider à avoir le nom d’un mec avec un œil dans une boite… Enfin j’ai pas tout compris en vrai. Au début, j’avais la flemme, et puis il m’a proposé vingt balles, et pour vingt balles, je vendrais… Pas maman, non, ni ce bon vieux Pogo, mais papa, clairement !
Ca a failli foirer, alors j’ai castagné Five, je me suis fracassé un globe sur la tête, et j’ai menacé le mec de le faire arrêter pour agression s’il disait pas à Five ce qu’il voulait savoir. Je lui ai parlé du succès qu’il aurait en prison, ça l’a calmé direct. Je vous jure, y a des jours, je me demande pourquoi c’est Allison qui a des oscars et pas moi !
Et puis au final, il avait quand même pas les infos de Five, et ce sale traitre a refusé de me payer. Merde, la drogue ça pousse sur les arbres peut-être ?!

◊ On s’est pris la tête parce que Luther accusait maman de la mort de papa, et puis Pogo est venu me demander les papiers de la boite. Alors j’ai cherché dans la poubelle, mais j’ai rien trouvé.
Et puis j’ai pris un bain, ben ouais, fouiller dans les poubelles c’est crade, on pue après ! Au début, je me suis détendu peinard sous mes bulles… Les fantômes sont revenus, mais je me suis fumé un petit joint pour me débarrasser d’eux. Je suis sortie en serviette, et puis je me suis fait attraper en sac à patate par un type masqué qui m’a balancé dans son coffre et m’a scotché les mains et la bouche.

◊ Ce dingue et sa complice ont essayé de me torturer pendant une dizaine d’heures pour me faire balancer Five, mais ils n’avaient pas vraiment compris qu’ils étaient tombés sur plus taré qu’eux. Et puis ces cons, ils ont pris le mec à qui on dit jamais rien en plus, quelle idée ! Du coup, au final, c’est moi qui ai joué avec leurs nerfs. Enfin… ça, c’était jusqu’à ce que je commence à être en manque.
Là, ils ont trouvé mes drogues, et ils ont commencé à les piétiner. Sauvages ! Hooligans ! Assassins !
Ils ont commencé à manger mon chocolat au cannabis, et j’ai vu mon opportunité, alors j’ai saisi ma chance et j’ai rien dit jusqu’à ce qu’ils soient pétés. Mais finalement j’ai craqué, et je leur ai tout raconté sur les bizarreries de Five depuis son retour.
Et après ça, ils m’ont quand même balancé dans un placard, sans drogues – le temps d’aller « vérifier mes infos ». Ca m’a rappelé des souvenirs du caveau et j’ai commencé à péter un plomb, mais Ben m’a aidé à me calmer un peu.
Quand ils sont revenus, ils voulaient me garder pour appâter Five. Ils étaient bouchés, ils avaient toujours pas compris que personne viendrait me chercher.

◊ Et grâce aux conseils de Ben, j’ai fini par essayer de parler à la babouchka, l’une de leurs victimes. J’ai écouté l’histoire de tous les autres fantômes, beaucoup plus calmes au final que ceux que j’avais connus. Et j’ai fini par apprendre que l’un de mes deux kidnappeurs, Hazel, avait laissé échapper la femme d’une victime. Je l’ai remercié de la part de l’homme, et ça a lancé un gros fight entre lui et sa partenaire. Du coup, ils sont partis s’engueuler dans les chiottes.
J’ai vu passer quelqu’un dans le couloir, et ce quelqu’un, c’était la copine flic de Diego. Je me suis tapé la tête sur la table pour qu’elle m’entende. Elle est rentrée et m’a détaché, puis elle a échangé des coups de feu avec Hazel. J’en ai profité pour me barrer par le conduit d’aération. Y avait une mallette dedans – comme les mallettes à fric dans les films – et je suis parti avec. Ces salauds m’avaient pris mes drogues, je pouvais bien en racheter avec leur fric ! Au final, c’était pas du fric, et quand je l’ai ouverte…

◊ Je me suis retrouvé catapulté en 1968, dans une tente militaire à Shau Valley, au Vietnam. L’officer m’a direct activé, et a chargé un mec nommé Dave Katz de me trouver des fringues. Et, au fil des permissions, Dave et moi, on s’est rapproché. On a bu ensemble, dragué ensemble, dansé ensemble, et on a fini par s’embrasser… et plus car affinités, si vous voyez ce que je veux dire. Et, pour la première fois de ma vie, je suis tombé amoureux.

Mais Dave s’est pris une balle lors d’une bataille… J’ai essayé d’appeler le sang, appelé désespérément un médic… mais il est mort dans mes bras.
Et je suis revenu dans le présent, les mains sanglantes, encore sous le choc. J’ai réussi qu’à détruire cette putain de valise avant de m’effondrer… Depuis, quand ce sont pas ces saletés de fantômes qui me hantent, ce sont des putains de flashbacks…

◊ Quand Five a compris que j’avais voyagé dans le temps, je lui ai expliqué que j’avais été kidnappé à sa place. Mais il s’en foutait de ma gueule ce petit merdeux gériatrique, il voulait juste savoir où était la valise pour faire un échange.
J’ai demandé à Diego de me déposer à un bar de vétérans. Un bar où notre photo était encore affichée… Mais ces enfoirés ont décrété sans même m’écouter que j’étais trop jeune pour être là. J’ai plaint le village qu’ils avaient privé de leur idiot et ça a fini en baston avec Diego. Je suis pas chiant moi, de base, je voulais juste qu’on me laisse faire mon deuil tranquille avec la seule photo de Dave que je savais où trouver. Du coup, Diego m’a forcé à lui raconter. Et il a dit que j’ai de la chance car je peux voir Dave quand je veux.
Diego m’a embarqué pour traquer Hazel et Cha-Cha, et puis des balles ont volé dans tous les coins et ils ont crevé ses pneus, alors j’ai volé un camion de glaces. De toute manière, en conduire un était sur ma bucket list ! Au volant de l’engin, j’ai emmené Diego prêter main forte à Luther et Five face aux deux psychopathes.

◊ A la maison, j’ai réfléchi à ce que Diego avait dit… et j’ai jeté toutes mes drogues dans les toilettes. J’aurais enduré n’importe quoi pour revoir Dave ! Bon, du coup, j’avais autre chose à faire que de m’occuper de l’apocalypse avec Luther. On s’en branle hein, que papa l’aie flanqué sur la lune ! Moi il m’a enfermé dans un caveau et j’en fais pas tout un foin merde !
Du coup, j’ai demandé à Diego de m’attacher pour m’aider à redevenir sobre. Il m’a aidé, même quand je n’ai plus voulu de son aide. Un vrai frère – avec le recul. Et putain, j’ai réussi !
Mais en fait non, parce que d’un coup, j’étais à nouveau dans le salon avec les autres en train de parler de l’apocalypse, avec une putain d’impression de déjà vu et en train de me dire que j’aurais dû être en train de faire un truc beaucoup plus important. Bref, Five est venu nous dire qu’on devait buter un certain « Harold Jenkins ». A vrai dire, moi je m’en branlais toujours, hein !
Du coup, j’ai fini par aller demander à Luther de m’attacher. Mais quand je suis arrivé, Luther se bourrait la gueule. Et il m’a demandé d’invoqué papa, encore – Luther il est déjà débile de base, mais alors quand il est bourré, je vous raconte même pas. Je lui avais dit que ça marchait pas comme ça pourtant ! Et je me suis retrouvé à le convaincre d’arrêter de boire et à le réconforter pendant qu’il chialait sur mon épaule. Parce que papa l’a envoyé sur la lune ! Et que moi, je me soucie un peu plus de ma fratrie que l’inverse !

Mais il s’est quand même barré, et c’est pas faute d’avoir essayé de l’arrêter hein ! Mais arrêter un mec bourré avec la force d’un gorille, moi j’ai pas la carrure ni les pouvoirs pour ça. J’ai valsé à travers la baraque, et le temps que je me lève, il était parti.

Du coup, je suis parti à sa recherche dans les rues de la ville. Le problème, voyez-vous, c’est que j’étais toujours en train de devenir sobre. Mais, comme l’autre con n’avait pas été foutu de m’attacher, j’avais aucun moyen de me retenir de résister à la tentation – et en plus, j’étais au pire endroit pour ça. J’avais vraiment envie de renoncer, mais Ben est venu me dire que Luther ferait n’importe quoi pour me sauver si j’étais dans la merde. Excuse-moi d’en douter après mon kidnapping… Mais bon, c’est vrai que, s’il savait que j’étais dans la merde, il viendrait, je crois bien. Et du coup, je me suis tapé 7 bars, trois strip-clubs et un lavomatic, dans mon état, pour ses beaux yeux.
J’en avais marre, mais j’ai entendu des filles ricaner sur un grand mec poilu devant une boite de nuit. Ce genre de musique, quand on est en manque, c’est juste horrible ! Et ce grand con dansait torse nu au milieu de la boite. Et là, il m’appelle « Frère ! » et il me fait un câlin à me péter les côtes. Il s’est pas arrêté au whisky lui, si ? J’ai dû lui confisquer le deuxième cachet d’ecsta, et ça m’a fait mal au cœur de le lancer à travers la piste. Les fantômes commençaient à envahir la piste, et les bruits d’obus de mes flashbacks à se mêler à la musique, l’horreur. J’ai fini à quatre pattres à chercher l’ecsta sur la piste. Mais le temps d’y arriver, c’est Dave que j’ai trouvé par terre… Pas son fantôme, juste le souvenir de son cadavre…
Quand ça s’est calmé, j’ai enfin ramassé le cachet et j’étais plus que près pour cette douce délivrance… Sauf qu’un mec saoulé parce que Luther dansait avec sa copine a commencé à marcher vers lui. J’ai encore balancé le cachet et j’ai foncé. J’ai sauté sur le dos du mec et je me suis retrouvé out.

◊ Et quand j’ai rouvert les yeux, j’étais couché dans l’herbe et tout était noir et blanc, sauf le coucher de soleil de mon t-shirt. Y avait une gamine en vélo. Elle m’a fait comprendre que j’étais mort, mais elle voulait pas de ma gueule. En fait, elle aime pas tout le monde, c’est des conneries, elle a ses chouchous, et moi, j’en fais pas partie. Et puis elle m’a dit qu’il m’attendait, et moi j’ai vraiment cru que c’était Dave. J’ai tracé jusqu’à une cabane qui était un salon de barbier, et puis… c’était pas Dave. C’était papa. Et il s’est mis en colère parce que je l’avais toujours pas invoqué. J’ai appris que j’étais sa plus grande déception. Youhou, le scoop de l’année !
Pour Luther, son seul regret, c’est qu’il n’avait pas cramé les lettres de la lune. Il m’a aussi dit qu’il s’était tué pour nous réunir. Enfin, il m’a fait deviner, comme toujours. Et puis m’a dit qu’il allait dire un truc très important, j’ai commencé à entendre la musique, et il a disparu. Et je me suis réveillé dans ce club de merde, et en plus, Luther avait été foutu à la porte.

◊  Bon, quand je suis rentré, il était à la baraque, alors je l’ai pas dérangé. Mais le matin, quand je suis venu lui dire que le petit dèj était près, y avait une fille dans son lit. Bon, limite, il était temps qu’il se défrustre ! J’ai fait du café – merdique d’après Five, mais il a qu’à le faire la prochaine fois !
A vrai dire, j’ai pas vraiment eu de pitié pour les oreilles de Luther qui redevenait sobre pour la première fois – mais après tout, est-ce qu’il avait eu pitié de moi, lui, hier soir ?!
Alors je leur ai dit que papa s’est tué, et ils ont même pas voulu me croire ! Et puis après si, parce que Pogo leur a dit. Alors Luther l’a engueulé comme une merde avant de se barrer. Et je me suis retrouvé seul, enfin, seul avec Ben. Alors bon, je suis parti me tricoter des chaussettes, faut bien s’occuper quand on est sobre. Et puis, Five est venu me chercher pour retaffer sur l’apocalypse. Diego s’est pointé et on est allé cherché Luther dans un bar – putain, quand est-ce qu’on a échangé les rôles lui et moi ?! Bref, je sais pas ce que Diego lui a dit, mais Luther a été le premier hors du bar !

◊ On a trouvé Allison couchée dans une mare de sang, la gorge lacérée. Quel taré ce Jenkins ! On l’a ramenée à la maison, et pendant que Grace, Pogo et Diego la soignaient et que Luther était dans les vappes, j’ai cherché de la drogue. Ben a essayé de me convaincre, mais j’ai fait semblant de l’écouter pour prendre ma dose. Et là, il m’a mis un crochet du droit et les cachets ont volé. Donc en plus de parler aux fantômes, j’ai le pouvoir de me faire taper par les fantômes. Super !
Ils m’ont forcé à les accompagner pour arrêter Jenkins – vu qu’en plus de moi, ils s’en foutent de Vanya – même si mes pouvoirs servent définitivement à rien d’utile. Donc on est parti la cherché, mais on a trouvé Jenkins transformé en coussin à aiguilles – enfin, à couteaux. On est rentrés, mais on a pas trouvé Vanya.
Enfin, jusqu’à ce que Luther vienne nous dire qu’il l’avait enfermée à la cave. Pourquoi est-ce que c’est moi et Diego, les seuls mecs sensés dans cette putain de famille ?! Vanya est notre sœur, elle ferait pas – volontairement – de mal à une mouche, on pouvait pas la laisser enfermée comme ça ! A la voir derrière cette vitre, je me revoyais pleurer dans le mausolée et je ne pensais qu’à sa peur… Même Allison voulait la laisser sortir, mais Luther est têtu comme une mule !

◊  Du coup, pour me distraire de cette merde, j’ai essayé de m’entrainer avec Ben en faisant des jeux de mains, mais ça marchait plus, on se traversait. Et d’un coup, on a entendu comme une explosion. Vanya. Je suis parti chercher maman avec Diego, mais on s’est pris un bout de maison sur la gueule. Il était out, et là, Ben a réussi à le tirer en sécurité. Au final, on a pas trouvé maman, mais au moins, j’ai réussi à sortir Diego. Et j’ai dû le retenir pour l’empêcher d’y retourner alors que maman nous disait au revoir à la fenêtre. J’essayais de le calmer quand Luther nous a dit que Pogo était mort aussi. Et là, Five a dit que c’est Vanya qui cause l’apocalypse. Et puis y avait des hélicos de police alors on a tous tracé.
On a fait nos plans dans un bowling, j’ai proposé mon aide, et Diego les a forcés à m’écouter. Et là, j’ai dit que c’était pas moi qui les avais sauvés, mais Ben. Je lui ai lancé une boule de bowling pour le prouver… Mais elle l’a traversé. Et du coup, Luther a fait le con, et moi, j’ai dit que je l’aimais mieux avant qu’il se fasse baiser, et je l’ai mis dans la merde avec tout le monde, surtout Allison je crois. Elle s’est barrée, il l’a suivie, et une meuf chelou est venue nous demander à Diego et à moi si notre « fils », Five, pouvait jouer avec son fils. Five, fidèle à lui-même, a répondu qu’il préfèrerait bouffer son propre pied. Et en plus Diego a dit que s’il était bi, il sortirait avec n’importe qui plutôt qu’avec moi. Pfff ! Le temps qu’on se retourne, Five s’était barré alors on a joué en attendant les autres.
Ils étaient à peine arrivés qu’on a commencé à se faire tirer dessus par des types en masques à gaz. Quelqu’un a mis de la musique et on a commencé à leur balancer des trucs, alors j’ai lancé le gâteau d’anniversaire du petit Kenny sur l’un d’eux. On s’est barrés par derrière les pistes.
On a réussi à aller jusqu’au concert, et Allison a fini par convaincre Luther de la laisser y aller seule. En vrai, elle était juste une distraction pour neutraliser Vanya. Moi, il m’a dit de rester devant pour faire le guet. N’importe quoi ! Du coup, je suis sorti m’acheter à manger, et d’un coup, Ben a entendu des coups de feu. On a vu Chacha et on est retourné dans le théâtre. J’ai réussi à faire apparaitre Klaus, et il a utilisé ses tentacules pour neutraliser ces enfoirés.
Et puis Vanya est devenue toute blanche et elle a commencé à briller. Luther a décidé qu’on devait tous la tacler pour prendre son violon. Elle a pu tous nous arrêter, et c’était une sensation très bizarre comme si je me désséchais ou que je devenais vieux d’un coup. Mais Allison lui a posé un flingue derrière la tête. Elle lui a tiré dessus, et là, une lumière blanche est partie du cœur de Vanya et a éclaté la lune ! Un morceau géant est venu droit vers nous. L’apocalypse quoi. A la dernière seconde, Five nous a embarqués dans le passé tous les sept.

◊ Ben et moi, on s’est retrouvés tous seuls, le 11 février 1960, à Dallas au Texas. J’avais la dalle, alors que suis allé au diner de Stadtler. J’avais pas d’argent alors j’ai dit que j’étais de la famille royale, mais le patron m’a quand même foutu à la porte. Et là, je me suis fait ramassé par une vieille riche avec un gros diamant à la main. Elle m’a embarqué avec elle, et puis à l’aide de Ben, j’ai commencé à jouer le prophète pour ses amis hippies à travers le monde. On a voyagé autour du monde, et pendant un moment, c’était vraiment cool ! J’ai appelé mon culte « Destiny’s Children ».
Mais au bout de trois ans, j’ai commencé à suffoquer sous leurs affections à cette bande de sangsues hippies. Alors, je suis reparti à Dallas. Ben était pas d’accord, on s’est pris la tête et j’ai fait une panne. J’ai essayé de me gagner des clés de voiture au poker, mais cet abruti m’a fait perdre. Alors j’ai volé les clés et la bagnole et j’ai fini en taule. Et là bas, j’ai rencontré Raymond Chestnut, ancien prof de littérature, qui était de l’autre côté de la grille, dans la cellule des personnes de couleur. J’ai été libéré à cause d’un coup de fil du gouverneur, et j’ai promis à Ray que, si je le rencontre un jour, je lui dirais que ses frères sont détenus sans conviction.

◊ Et je suis allé dormir dans la baraque de Dallas en cassant un carreau. Le lendemain, j’étais peinard dans ma piscine quand Allison s’est pointé. C’était bon de la revoir ! Bon, elle m’a un peu grondé parce que j’avais commencé un culte. Enfin, une « communauté spirituelle alternative », hein ! Et elle, elle s’était mariée ! J’avais encore raté son mariage ! Avec Ray, mon pote de prison, c’était dingue ! Malgré ce souci d’emprisonnement, elle avait l’air vraiment en forme, et contente d’avoir gagné tout ce qu’elle avait sans l’aide de ses pouvoirs. Du coup, j’ai libéré Ray pour elle, évidemment !

◊ Et puis… j’ai pas pu résister, je suis allé voir Dave. Un Dave de cinq ans de moins que lors de notre rencontre. Je me suis pointé dans le magasin de son oncle. Et puis j’ai inventé une histoire d’avoir besoin de peinture pour refaire la deuxième salle de bains. Il m’a proposé de la peinture « mamie pink » et Ben m’a traité de stalker. Encore maintenant, le bruit de la machine à remplir les pots de peinture m’a rappelé celui des balles qui fusaient autour de nous le jour où je l’ai perdu… A Saigon, il m’a dit qu’il s’était enrôlé le jour de l’assassinat de Kennedy… Ca me laissait cinq jours pour le convaincre de ne pas y aller et lui sauver la vie.
Ce soir-là, j’ai créché chez Allison. Elle avait des soucis avec Ray qui l’avait vue utiliser ses pouvoirs sur un flic pour lui sauver la vie et n’était pas rentrée. J’ai essayé de l’aider avec la fable du scorpion et de la grenouille, et je crois que j’avais un argument très très valide, mais je me suis un peu perdu en route et elle a pété un plomb. Du coup elle s’est barrée pour le chercher.
Et du coup, je suis retourné voir Dave. Je suis allé m’assoir à sa table dans un diner. Il m’a appelé « Mamie Pink », par rapport à la couleur que j’avais acheté, et je me suis présenté. Je lui ai expliqué que je le connaissais d’avant, enfin d’après. Je lui ai dit que je savais qu’il voulait s’enrôler, qu’il pensait que c’était son devoir parce que son papi avait fait la première guerre mondiale et son père la deuxième et que son oncle Brian s’était battu en Corée et qu’il admire son oncle qui lui dit que l’armée va faire de lui un homme. Il m’a demandé si c’était une blague, j’ai essayé de le convaincre de pas y aller, et son oncle s’est pointé. Il s’est foutu de ma gueule parce que j’avais acheté de la peinture rose. Et puis il m’a viré de son siège manu militari. Et je l’ai complètement ignoré en parlant à Dave. Et d’un coup, sans prévenir, Dave m’a mis un pain dans la figure. Il avait vachement moins de force que quand on s’entrainait ensemble… Mais je vous jure que ça m’a fait vachement plus mal !
Alors, après trois ans de sobriété, je suis allé remplir un chariot entier au magasin de liqueur, en descendant plein de bouteilles au passage. Je suis rentré au manoir torché avec mes « courses » dans les bras, et j’ai découvert que les enfants de la destinée étaient rentrés. Et ils m’ont aussitôt couru après. J’ai balancé le sac avec mes bouteilles pour me tailler plus vite. Et je suis allé crasher sur le canapé d’Allison. J’ai fini ma nuit par terre, et le matin, on a picolé tous les deux.

◊ On était complètement torchés quand Five est venu nous chercher pour nous embarquer à son nouveau QG. J’ai retrouvé Vanya qui avait tout oublié et on s’est fait un câlin. Enfin, avec les filles, parce que les mecs ont visiblement pas assez grandi pour savoir que les câlins c’est cool !
Bon, comme je faisais encore la gueule à Ben, j’ai dit aux autres qu’il était pas là.

Et puis Five nous a expliqué qu’on avait encore déclenché l’apocalypse. Merde quoi ! Mais apparemment, cette fois, c’était une guerre nucléaire avec la Russie, et le plan de Five était d’aller parler à papa. Et comme toujours, Luther, Diego et Five se sont pris la tête ! Et moi, ben je suis allé boire encore un coup avec les filles et on a fait le point de nos options. Et on a décidé que, vu que la fin du monde était dans six jours, on allait être honnêtes. Les filles avec les amours de leurs vies, et moi… Avec mon culte.

◊ Du coup, j’ai voulu leur dire que la fin du monde arrivait, mais Ben était contre. Alors à la place, je leur ai dit que j’étais un imposteur. Et ce con de Keechie est venu dire que lui aussi était un imposteur. Et c’est devenu leur nouveau truc, paf ! On est tous des imposteurs ! Super…
Et puis on s’est pris la tête avec Ben, comme si c’était ma faute. Et puis ce crétin m’a traversé, et là, Jane ou Jill ou je sais plus trop qui s’est pointée avec Dave. Apparemment, il avait trouvé un tract des Destiny’s Children… Et donc, il est venu s’excuser. Mais plus j’essayais de lui prouver que je disais vrai, et moins ça marchait… J’ai fini par lui révéler les circonstances de sa mort, par lui prouver avec son dog tag. Et il s’en fichait ! Il m’a dit qu’il était honoré de mourir pour son pays et qu’il s’était déjà enrôlé. Et il m’a rendu les dog tags et il s’est barré…

◊ Et après cet échec cuisant à sauver la vie de l’amour de ma vie, j’ai reçu une invitation à un « dîner léger » chez ce bon vieux Reggie. Vanya a proposé un coquillage de parole, et Diego l’a fracassé parce que c’était pas son tour. Typique. Et puis le vieux s’est pointé et on lui a expliqué le bordel. Il nous croyait pas et il a insisté pour avoir des preuves, alors Diego, Five, Allison, lui ont fait une démo. Et puis on a balisé parce que Vanya voulait essayer, mais au final, elle nous a juste balancé des fruits à la figure. En plein sur ma chemise préférée ! Et puis ils se sont pris la tête sur Kennedy, sur la nouvelle apocalypse.

Et là, Ben m’a possédé ! Sauf qu’il a à peine réussi à dire son nom avant qu’on se ramasse tous les deux. Espèce de chèvre va ! Et puis Luther a pété un plomb et déchiré sa chemise, et papa a embarqué Five pour parler en privé – entre adultes, je crois, en fait. Et nous on s’est tous barrés. Et tout le monde s’inquiétait de tout le monde, sauf de moi, comme d’hab quoi. Ils se sont barrés sans moi, et Luther est venu me chercher et m’embarquer par le pied.
Je me suis retrouvé à la baraque avec Ben. Il voulait toujours me posséder, mais moi, ben je voulais pas ! Et on a parlé de ma vie, et de la sienne – enfin… vous m’avez compris – et j’ai appris que c’était pour une fille – June, non Jill. Alors, j’ai accepté, moyennant quelques règles. La plus importante étant de ne pas toucher à mes cheveux… Non, en fait, la plus importante étant que je ne mange pas de lactose.
Du coup ils sont allés faire des anges de terre tous les deux, c’était trop mignon. Bon, je leur ai laissé un peu d’intimité, mais au bout d’un moment j’en ai eu marre et j’ai essayé de le jarter en voyant qu’on se barrait je ne sais où.  Je me suis tellement battu pour sortir Ben de mon corps que j’ai fini par le vomir, c’était dégueulasse !

◊ Et puis j’étais dans l’allée avec Five et Luther et il y avait une valise comme celle qui m’a emmenée en 1968, mais après Five l’a jetée, j’ai rien compris ! En tout cas Five a pété un plomb et Luther m’a envoyé chercher les filles et Diego pendant qu’il le calmait.
J’ai commencé par Allison, elle avait un cadavre dans son salon. Et puis Diego m’a épargné du taf en débarquant avec un nain à valise qui s’appelait Herb. Et ils nous a dit que c’était encore Vanya qui lançait l’apocalypse. Et moi qui croyais qu’elle était heureuse avec Farm Frau !

◊ Alors on est partis ensemble chercher Vanya au FBI. Le temps qu’on sorte de l’ascenseur, ça avait déjà commencé. Tous les mecs du FBI avaient l’air morts, mais Vanya était toujours une supernova… Allison a essayé de traverser le couloir, mais elle a pas réussi. Et puis Diego a réussi à me balancer un cable et à me dire de sauver le monde avant de valser à son tour. Moi, sauver le monde ? Quel plan de merde !
Je suis arrivé jusqu’à la porte de la cellule de Vanya, mais quand je l’ai ouverte, j’ai valsé aussi. Et puis c’est Ben qui s’est lancé. Il aurait pas pu me le dire avant, que les fantômes sont immunisés contre les ondes sonores ?! Il a traversé et il a possédé Vanya. Et après, j’ai pas trop compris, mais après tout est retombé et elle a fini par se calmer. Elle est venue nous demander si on allait bien, mais j’ai pas vu Ben.

◊ Et puis Kennedy s’est fait assassiner – je suis pas hyper bon en histoire, mais je crois bien que c’était prévu – et aux infos ils ont dit que Vanya était une terroriste et qu’on était tous recherchés et qu’on avait kidnappé Five, un truc comme ça. Et puis tout le monde s’est pris la tête, et Vanya a dit qu’il y avait un problème avec Harlan, le gosse de Farm Frau. Mais on pouvait pas y aller, c’était trop le bordel… Enfin, ça, c’est ce que disait Five.
Moi, je suis monté dans la voiture de Vanya pour parler de Ben en route. Apparemment, c’est pas ma faute si Ben est resté, il avait juste peur d’aller vers la lumière.
Les autres nous ont rejoint dans la bagnole, Luther dans le coffre, et on est partis à la ferme de Vanya. C’était couvert de neige – ok, on était en novembre, mais il neigeait pas en ville ! Et y avait plein d’électricité chelou dans la grange. Farm Frau nous a pointé un fusil sur la gueule, mais Vanya l’a calmée et on est rentrés dans la grande où Harlan était en train de nous la jouer façon Vanya.
J’ai entendu du bruit dehors, et il y avait une vieille avec un chapeau chelou et une jeune, Five a dit que c’était The Handler et la copine de Diego. Son ex, en fait. Five et Diego sont partis faire des pourparlers. Je crois qu’ils ont foiré parce que la vieille a claqué des doigts, et d’un coup il y avait des gens avec des valises plein le pré ! Elle a levé un foulard rouge, et Five a commencé à tracer, alors on a tracé aussi !
Je me suis retrouvé planqué avec Luther et Allison derrière une charrette et un truc a fait boom ! Vanya est sortie neutraliser tous les agents de la Commision, sauf the Handler et Lilah qui se sont planquées dans une bulle. Et là, la copine à Diego a copié Vanya ! J’ai valsé, mais heureusement, j’ai été rattrappé par deux gentils fantômes. Et puis j’ai pas tout suivi à la baston, jusqu’à ce qu’on se retrouve autour de Diego avec la jambe coincée sous un tracteur. Apparemment, elle pouvait aussi se téléporter comme Five et faire des rumeurs comme Allison. Et j’ai compris qu’elle pouvait sûrement imiter un seul de nos pouvoirs à la fois.
On a trouvé Five qui se battait contre Lila et Diego l’a convaincue que sa mère adoptive était une psychopathe – après tout, elle avait tué ses parents pour la prendre – et qu’elle était mieux avec nous. Et quand on parle du loup… La vieille folle s’est pointée et d’un coup, Five avait un flingue sur elle et Lila a pu la confronter. Mais en fait un grand blond l’a butée avant qu’elle lui réponde. Lila s’est barrée avec la valise et Five a convaincu le mec de se barrer. Mais c’était qui, ce mec, d’ailleurs ?!
Et puis Vanya est partie reprendre ses pouvoirs à Harlan, et y a eu comme une mini-onde de choc et c’était fini. Farm Frau et son fils sont partis (je crois qu’elle a dit au revoir à Vanya avant). Et puis quand tout le monde avait fait ses petites affaires, on a pris la valise et on est partis tous les six. Enfin, j’ai cherché un chapeau sexy avant, c’aurait été dommage de le laisser là !

◊ La destination était la maison en 2019. Avec une valise, ça aurait dû être un jeu d’enfants, pas vrai ? On aurait dû rentrer à la maison et fêter le fait d’avoir sauvé le monde pour la troisième fois !
Mais vous savez quoi ? Five a dû encore foirer ses calculs, ou quelque chose comme ça. Parce que je me suis retrouvé tout seul dans une allée. Pas à Dallas, ni dans la City, mais dans une ville inconnue. Je suis allé demander à un type dans la rue en quelle année on était, et contrairement au passant de 1963, il m’a pas regardé comme un taré ; il m’a dit « Bienvenue à Silvergate ! » et puis il s’est barré parce qu’il avait des trucs à faire.


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S'il a des particularités...
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Réalité futuriste
Rappel : Cette réalité est forcément une réalité alternative.
taprésentation
Blue aka Brise-codes
25 ans
France
Oublié (TC d'Inej & Douxie)
Non ! Mais je crois qu'on peut dire qu'il était attendu !  :hihi:
Je vous aime !  :jotem:
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