“Le vent, qui éteint une lumière, allume un brasier.” (Pierre Augustin Caron de Beaumarchais).

Une flamme qui semble refuser de s’éteindre, qui n’attend que de se répandre autour d’elle. Une flamme qui le maintient littéralement en vie. C’est un carburant, nourrissant la rage et l’envie d’une vengeance comme unique but d’avancer. Obnubilé, obsédé par cette unique chose en tête, se venger de ce géniteur. Ce traître. Ce menteur. Cet imposteur qui ose se montrer en héros. Cet homme incarne tout ce qu’il déteste chez les héros, cette hypocrisie à faire croire à la perfection lorsqu’ils ne sont que faire-semblant. Cachant ainsi la pourriture au fond de leurs âmes.

Une folie nourrit par un passé brutal et une colère qui n’a jamais été adressée. Toya a grandi avec un besoin d’être vu, entendu par ce père qui lui avait donné toute son attention, pour ensuite l’envoyer aux oubliettes dés qu’il s’avérait ne pas être ce qu’il voulait. S’en vint une bataille sans fin pour attirer son attention. Bataille qui ne fut qu’une défaite mortelle du gamin, qui dans un dernier élan d’espoir d’attirer le regard de ce paternel, avait fini par s’embraser le haut d’une colline où il l’avait attendu.

Une date qui enterra Toya Todoroki et fit naissance à Dabi.

S’il était déjà enclin à l’excès, à cette folie non contrôlé enfant, adulte, c’en est tout autre. Dabi s’y complet, l’assume et la porte avec fierté. Les flammes ayant emporté sa capacité d’empathie et de sentiments, ce dernier semble presque incapable d’exprimer la moindre émotion. Stoïque, froid, blasé. Une multitude de mot pour décrire son apparence. Même si celle-ci change, parfois. Lorsqu’il s’amuse à détruire tout ce que son père a pu construire, dés qu’il peut brûler ce que les héros veulent protéger.

Dabi est loin d’être irréfléchie. Il est même plutôt prudent et intelligent. On aura tendance à le sous-estimer. D’autant plus sur sa loyauté. Non pas qu’il en a vraiment quelque chose à faire de l’organisation des vilains dont il a pu faire partie, mais il n’ira pas les trahir pour autant. Il aura tendance à ne se fier qu’à lui-même et fait les choses à sa manière et seul. S’il y est c’est uniquement parce qu’ils ont la capacité de concrétiser ses propres ambitions, qui sont de détruire son père.

Le suturé est aussi quelqu’un d’assez vulgaire et condescendant, insultant même et ce envers n’importe qui.  Il n’est pas quelqu’un d’ultra fin, prêt à mettre le monde entier à feu et à sang tant qu’il atteindra son objectif. Se disant même prêt à faire du mal à sa propre famille s’il peut y arriver.